Cinéma. 23 mai 1963, Luchino Visconti reçoit la Palme d’or du Festival international du film de Cannes pour l’adaptation du roman de Giuseppe Tomasi de Lampedusa. Avec, entre autres, Burt Lancaster, Alain Delon et Claudia Cardinale. Du tournage qui dura sept mois à la présence d’un fauve sur la Croisette, tout est démesuré, extravagant, brillant, spectaculaire. Récit.
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Palme d’or à l’unanimité il y a 60 ans : le Guépard, chef-d’œuvre immortel
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Réhabilitons la Milady des Trois Mousquetaires
Une adaptation du roman d’Alexandre Dumas sur le grand écran par Martin Bourboulon, qui prend ses aises avec le personnage. Plaidoyer pour une héroïne fabriquée comme une créature diabolique.
Publié leSamedi 8 avril 2023 -
« Ouistreham », haut de l'affiche pour les travailleuses
Déjà célébrées à Cannes, les comédiennes du film d'Emmanuel Carrère se lancent à la conquête des salles obscures
Rien n’est trop beau pour la classe ouvrière, et son bonheur fait plaisir à voir. À l’issue de la projection de Ouistreham, en ouverture de la Quinzaine des réalisateurs à Cannes, les comédiennes ne s’attendaient pas à cette interminable ovation qui rappelait celle accordée aux GM&S venus soutenir, en 2019, le film de Lech Kowalski On va tout péter. Elles ne s’en sont toujours pas remises. « De tout Cannes, c’est l’ovation qui m’a le plus touchée. C’était magique. C’est impossible à oublier. On ne s’attendait pas à ça. C’était terrible. J’avais la chair de poule. Psychologiquement, on n’avait pas été préparées », avoue Évelyne Porée, qui en a pourtant vu d’autres. « On ne savait plus où se mettre, ni quoi faire sur scène », se souvient Léa Carne. « Dès le début, je me disais : “J’espère qu’on va aller à Cannes.” J’avais déjà imaginé ma robe. Avant d’y aller, Cannes était un rêve. Je voulais monter les marches. Du coup, j’en ai pris plein les yeux. J’ai dégusté chaque moment et j’ai adoré », avoue Emily Madeleine.
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FRANCE UN FILM DECAPANT SUR LES MEDIAS ET LA VIE AVEC UNE ACTRICE SUBLIME
Deux ans après « Jeanne », Bruno Dumont narre le chemin de croix d’une journaliste dans un film trompeur et sidérant.
Le onzième long-métrage de Bruno Dumont a été hué par le public de Cannes, disent les échos qui sont parvenus au reste du monde. De quoi l’enrober d’une aura de mystère. Dumont a-t-il accouché d’un film maudit ? En tout cas, l’apparition d’Emmanuel Macron dans les premières minutes du film, qui fait face à Léa Seydoux à la faveur d’un montage très Internet, a tout d’un mauvais rêve. La manipulation d’images cherche à placer le film en deçà du cinéma, dans l’espace ingrat de l’image mensongère qui ne se cache pas : le président, incrusté sur fond vert, a l’air d’un géant face au parterre de journalistes. Léa Seydoux mime une sodomie à l’adresse du chef de l’État. L’inverse du mystère. Qui peut se satisfaire d’un tel avilissement ?
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Bacurau, un somptueux appel à la résistance
Bacurau, Kleber Mendonça Filho et Juliano Dornelles Brésil-France, 2 h 10
Dans un futur proche, les habitants d’un village du Nordeste brésilien résistent à leurs agresseurs. Kleber Mendonça Filho et Juliano Dornelles mêlent la fable sociale, le western et la science-fiction. Dérangeant.