Venue au cinéma très jeune, la comédienne qui a brillé dans Lola, Un homme et une femme et la Dolce Vita s’est éteinte à l’âge de 92 ans ce 18 juin.
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Venue au cinéma très jeune, la comédienne qui a brillé dans Lola, Un homme et une femme et la Dolce Vita s’est éteinte à l’âge de 92 ans ce 18 juin.
C'est déjà le plus gros carton en salles depuis la pandémie de Covid-19... et ce n'est visiblement pas près de s'arrêter. Un mois après sa sortie, pour sa cinquième semaine à l'affiche, la comédie Un p'tit truc en plus a encore dépassé les 1,2 millions d'entrées, pour un total de 5,8 millions et devrait dépasser rapidement les 10 millions d'entrées. Succès surprise au box-office, le film de l'humoriste et comédien Artus est passé devant le dernier opus de la saga Astérix, qui avait attiré 4,6 millions de spectateurs en 2023.
Au cours d’une cérémonie œcuménique, le jury présidé par Greta Gerwig a salué des œuvres humanistes et des aventures collectives. Un palmarès qui marque la reconnaissance d’une nouvelle génération de cinéastes.
On attendait l’iranien Mohammad Rasoulof, c’est Sean Baker, figure du cinéma indépendant états-unien, qui remporte la palme d’or. Cela fait 13 ans, depuis Terence Malick en 2011, qu’un Américain n’avait pas obtenu la récompense suprême. Avec Anora, le réalisateur de 53 ans dont c’est la première sélection en compétition, propose une plongée dans le monde des travailleuses du sexe, entre comédie et réalisme social. L’actrice Mikey Madison, qui n’aurait pas volé le prix d’interprétation, y campe une danseuse érotique qui tente d’échapper à sa condition en épousant le fils d’un oligarque russe. Sean Baker, qui a rappelé la nécessité d’aller voir les films en salles et a rendu hommage à Francis Ford Coppola et David Cronenberg, également en compétition et repartis bredouilles, a dédié son prix à « toutes les travailleuses du sexe, du passé, du présent et du futur ». Grand favori de la presse et salué vendredi par une standing ovation de treize minutes, Mohammad Rasoulof, qui a quitté clandestinement son pays où il est condamné à huit ans de prison, a obtenu par un prix spécial du jury, créé pour l’occasion. Un choix décevant au regard de la puissance et de la maîtrise des Graines du figuier sauvage, implacable description des rouages du régime totalitaire iranien à travers le quotidien d’une famille pendant l’émergence du mouvement Femmes, vie, liberté.
La Cinémathèque française accueille une superbe exposition consacrée au réalisateur hollywoodien, et particulièrement à ses nombreux croquis. Et oui, « Terminator » comme « Avatar » sont d’abord nés sur des bouts de papier…
En 1928, alors que Paris vit au rythme des Années Folles, la danseuse et chorégraphe Ida Rubinstein (Jeanne Balibar) commande à Maurice Ravel (Raphaël Personnaz) la musique de son prochain ballet dont elle souhaite qu’il ait « un caractère espagnol ». Tétanisé par l’exubérance, l’excentricité et peut-être aussi la « féminité » envahissante de cette femme, le compositeur, en panne d’inspiration, feuillette les pages de sa vie : les échecs de ses débuts de compositeur, ses souvenirs de la Grande Guerre, son incapacité à vivre l’amour qu’il éprouve pour sa Muse, la pianiste et mécène française d’origine polonaise Misia Sert (Doria Tillier)… Acculé, il va plonger au plus profond de lui-même pour créer son œuvre qui deviendra la plus universelle : le Boléro. Acmé d’une carrière qui va décliner puisque Ravel va être bientôt atteint d’une maladie qui le coupera du monde….