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MOSAIK RADIOS - CINEMA - Page 5

  • John Landis : « Godzilla est entré à la Maison-Blanche »

    Avant de rejoindre les Tropicales à Bordeaux, le cinéaste John Landis était l’invité d’honneur du Sofilm Summercamp à Nantes. Entretien exclusif avec un hall of famer de la pop culture, le réalisateur mythique des Blues Brothers.

    Nantes (Loire-Atlantique), envoyée spéciale de l'Humanité

    John Landis assemble les genres. Il les accumule jusqu’à ce qu’ils deviennent son genre. C’est un cinéaste de l’arborescence visuelle, où sous des strates fantasques, couve le drame social – Animal House – et où le film noir se figure en comédie romantique – Série noire pour une nuit blanche.

     L’enfant de Chicago exilé très tôt aux portes d’un Disneyland à peine sorti de terre choisit le cinéma pour obsession. Il devient son manège ou sa galerie aux miroirs déformants. Le cinéma est son barnum retranscrit en Cinémascope : de la réalisation du clip Thriller, de Mickael Jackson, au Loup-Garou de Londres, en passant par le western burlesque Trois amigos, il n’invente pas un univers, il le décale et fait entrer le spectateur dans un cinéma parallèle où la réalité porte toujours une veste à paillettes ou des lunettes noires.

    Le regard de John Landis ne camoufle en rien l’enfance dans ce qu’elle a de plus étonné sur le monde et de plus facétieux. Tout se transforme avec lui en un drôle de récit. Même son récent accident à la jambe devient un prétexte à une histoire comique dont il est pourtant le héros malchanceux. Le jour de notre entretien, la matinée avait mal commencé avec l’ahurissant comportement de Donald Trump face à l’Iran et les questions de cinéphile n’étaient pas le sujet du jour…

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  • Cinéma : Il était une fois dans le Nord, trois calamités

    Rebelles d'Allan Mauduit. Un film qui dynamite comédie sociale, polar et western avec à la manœuvre des actrices de grande classe.

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  • Cinéma. D’un bien mal acquis peut sortir une philosophie profitable

    La Chute de l’Empire américain Denys Arcand Québec, 2 h 9
    Après le Déclin de l’Empire américain et les Invasions barbares, Denys Arcand clôt sa trilogie. Un mélange de polar, de comédie et de drame social aux fins d’une satire politique de haute volée.

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  • "Monsieur" : film émouvant sur les castes en Inde vécues de l'intérieur

    Premier long métrage de l'Indienne Rohena Gera, "Monsieur" a été récompensé à la Semaine de la critique cannoise, au festival de Saint-Jean-de-Luz et au festival de Cabourg. C’est dire si le film réunit la critique et le public sur un sujet local s’agissant des rapports de classes, ou de castes, en Inde. Une jeune villageoise entre au service d’un riche citadin et son charme va le troubler...

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  • Charles Aznavour et le cinéma : 80 rôles de Truffaut à Chabrol

    Charles Aznavour et Giovanna Ralli, Horace 62

    Charles Aznavour disparu le 1 octobre 2018 à l'âge de 94 ans était aussi comédien. Une activité loin d'être marginale dans sa carrière. Entre films de cinéma et téléfilms, il s'est vu confier 80 rôles. De vieil Arménien en vieux Juif, de Truffaut à Chabrol en passant par Granier-Deferre et Volker Schlöndorff, il a été récompensé en 1997 par un César d'honneur pour l’ensemble de sa carrière.

    Charles Aznavour a commencé au cinéma dès 1936. Le petit Shahnourh Varinag Aznavourian a alors 12 ans et il est à l'affiche de "La guerre des gosses" de Jacques Daroy. Mais son premier film très important sera tourné deux ans plus tard, "Les disparus de Saint-Agil" de Christian-Jaque, un film que l'on dirait aujourd'hui chorus avec une pléthore d'artistes de premier plan et parmi les adolescents acteurs, deux autres jeunes appelés à une carrière dans la chanson, Marcel Mouloudji et Serge Reggiani !

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