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Mosaik Radios

  • « Dodin Bouffant », l’appétit vient en s’aimant

    Cinéma Benoît Magimel et Juliette Binoche sont les têtes d’affiche de la belle romance gastronomique de Tran Anh Hung, où bouillonnent une immense tendresse et une drôle de sensualité culinaire.

    La Passion de Dodin Bouffant, de Tran Anh Hung, France, 2 h 14

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  • Palme d'or 2023 pour Anatomie d'une chute de Justine Triet

    Deuxième Française à recevoir la récompense, la réalisatrice d’ Anatomie d’une chute a défendu l’exception culturelle et la mobilisation contre la réforme des retraites.

    On ne pouvait rêver mieux. La française Justine Triet, l’une des sept réalisatrices en compétition, s’est vue remettre la palme d’or par la sublime Jane Fonda, égérie de la gauche américaine et militante historique de la cause des femmes.

    justine triet,palme d'or,anatomie d'une chuteA écouter son cri de colère au festival de Cannes en cliquant sur cette ligne

     

    Justine Triet ausculte un couple au bord du vide

    Compétition Sandra, une autrice qui fait de sa vie des romans, est soupçonnée du meurtre de son époux, Samuel, vraisemblablement tombé des combles de leur maison. Époustouflant.

    Publié le Mardi 23 mai 2023

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  • Palme d’or à l’unanimité il y a 60 ans : le Guépard, chef-d’œuvre immortel

    Cinéma. 23 mai 1963, Luchino Visconti reçoit la Palme d’or du Festival international du film de Cannes pour l’adaptation du roman de Giuseppe Tomasi de Lampedusa. Avec, entre autres, Burt Lancaster, Alain Delon et Claudia Cardinale. Du tournage qui dura sept mois à la présence d’un fauve sur la Croisette, tout est démesuré, extravagant, brillant, spectaculaire. Récit.

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  • « Ouistreham », haut de l'affiche pour les travailleuses

    Déjà célébrées à Cannes, les comédiennes du film d'Emmanuel Carrère se lancent à la conquête des salles obscures

    Rien n’est trop beau pour la classe ouvrière, et son bonheur fait plaisir à voir. À l’issue de la projection de Ouistreham, en ouverture de la Quinzaine des réalisateurs à Cannes, les comédiennes ne s’attendaient pas à cette interminable ovation qui rappelait celle accordée aux GM&S venus soutenir, en 2019, le film de Lech Kowalski On va tout péter. Elles ne s’en sont toujours pas remises. « De tout Cannes, c’est l’ovation qui m’a le plus touchée. C’était magique. C’est impossible à oublier. On ne s’attendait pas à ça. C’était terrible. J’avais la chair de poule. Psychologiquement, on n’avait pas été préparées », avoue Évelyne Porée, qui en a pourtant vu d’autres. « On ne savait plus où se mettre, ni quoi faire sur scène », se souvient Léa Carne. « Dès le début, je me disais : “J’espère qu’on va aller à Cannes.” J’avais déjà imaginé ma robe. Avant d’y aller, Cannes était un rêve. Je voulais monter les marches. Du coup, j’en ai pris plein les yeux. J’ai dégusté chaque moment et j’ai adoré », avoue Emily Madeleine.

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  • John Landis : « Godzilla est entré à la Maison-Blanche »

    Avant de rejoindre les Tropicales à Bordeaux, le cinéaste John Landis était l’invité d’honneur du Sofilm Summercamp à Nantes. Entretien exclusif avec un hall of famer de la pop culture, le réalisateur mythique des Blues Brothers.

    Nantes (Loire-Atlantique), envoyée spéciale de l'Humanité

    John Landis assemble les genres. Il les accumule jusqu’à ce qu’ils deviennent son genre. C’est un cinéaste de l’arborescence visuelle, où sous des strates fantasques, couve le drame social – Animal House – et où le film noir se figure en comédie romantique – Série noire pour une nuit blanche.

     L’enfant de Chicago exilé très tôt aux portes d’un Disneyland à peine sorti de terre choisit le cinéma pour obsession. Il devient son manège ou sa galerie aux miroirs déformants. Le cinéma est son barnum retranscrit en Cinémascope : de la réalisation du clip Thriller, de Mickael Jackson, au Loup-Garou de Londres, en passant par le western burlesque Trois amigos, il n’invente pas un univers, il le décale et fait entrer le spectateur dans un cinéma parallèle où la réalité porte toujours une veste à paillettes ou des lunettes noires.

    Le regard de John Landis ne camoufle en rien l’enfance dans ce qu’elle a de plus étonné sur le monde et de plus facétieux. Tout se transforme avec lui en un drôle de récit. Même son récent accident à la jambe devient un prétexte à une histoire comique dont il est pourtant le héros malchanceux. Le jour de notre entretien, la matinée avait mal commencé avec l’ahurissant comportement de Donald Trump face à l’Iran et les questions de cinéphile n’étaient pas le sujet du jour…

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