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Cinéma - Page 4

  • FRANCE UN FILM DECAPANT SUR LES MEDIAS ET LA VIE AVEC UNE ACTRICE SUBLIME

    Deux ans après « Jeanne », Bruno Dumont narre le chemin de croix d’une journaliste dans un film trompeur et sidérant.

    Le onzième long-métrage de Bruno Dumont a été hué par le public de Cannes, disent les échos qui sont parvenus au reste du monde. De quoi l’enrober d’une aura de mystère. Dumont a-t-il accouché d’un film maudit ? En tout cas, l’apparition d’Emmanuel Macron dans les premières minutes du film, qui fait face à Léa Seydoux à la faveur d’un montage très Internet, a tout d’un mauvais rêve. La manipulation d’images cherche à placer le film en deçà du cinéma, dans l’espace ingrat de l’image mensongère qui ne se cache pas : le président, incrusté sur fond vert, a l’air d’un géant face au parterre de journalistes. Léa Seydoux mime une sodomie à l’adresse du chef de l’État. L’inverse du mystère. Qui peut se satisfaire d’un tel avilissement ?

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  • Bacurau, un somptueux appel à la résistance

    Bacurau, Kleber Mendonça Filho et Juliano Dornelles Brésil-France, 2 h 10
    Dans un futur proche, les habitants d’un village du Nordeste brésilien résistent à leurs agresseurs. Kleber Mendonça Filho et Juliano Dornelles mêlent la fable sociale, le western et la science-fiction. Dérangeant.

    Sophie Joubert, l'Humanité

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  • John Landis : « Godzilla est entré à la Maison-Blanche »

    Avant de rejoindre les Tropicales à Bordeaux, le cinéaste John Landis était l’invité d’honneur du Sofilm Summercamp à Nantes. Entretien exclusif avec un hall of famer de la pop culture, le réalisateur mythique des Blues Brothers.

    Nantes (Loire-Atlantique), envoyée spéciale de l'Humanité

    John Landis assemble les genres. Il les accumule jusqu’à ce qu’ils deviennent son genre. C’est un cinéaste de l’arborescence visuelle, où sous des strates fantasques, couve le drame social – Animal House – et où le film noir se figure en comédie romantique – Série noire pour une nuit blanche.

     L’enfant de Chicago exilé très tôt aux portes d’un Disneyland à peine sorti de terre choisit le cinéma pour obsession. Il devient son manège ou sa galerie aux miroirs déformants. Le cinéma est son barnum retranscrit en Cinémascope : de la réalisation du clip Thriller, de Mickael Jackson, au Loup-Garou de Londres, en passant par le western burlesque Trois amigos, il n’invente pas un univers, il le décale et fait entrer le spectateur dans un cinéma parallèle où la réalité porte toujours une veste à paillettes ou des lunettes noires.

    Le regard de John Landis ne camoufle en rien l’enfance dans ce qu’elle a de plus étonné sur le monde et de plus facétieux. Tout se transforme avec lui en un drôle de récit. Même son récent accident à la jambe devient un prétexte à une histoire comique dont il est pourtant le héros malchanceux. Le jour de notre entretien, la matinée avait mal commencé avec l’ahurissant comportement de Donald Trump face à l’Iran et les questions de cinéphile n’étaient pas le sujet du jour…

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  • Cinéma : Il était une fois dans le Nord, trois calamités

    Rebelles d'Allan Mauduit. Un film qui dynamite comédie sociale, polar et western avec à la manœuvre des actrices de grande classe.

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  • Cinéma. D’un bien mal acquis peut sortir une philosophie profitable

    La Chute de l’Empire américain Denys Arcand Québec, 2 h 9
    Après le Déclin de l’Empire américain et les Invasions barbares, Denys Arcand clôt sa trilogie. Un mélange de polar, de comédie et de drame social aux fins d’une satire politique de haute volée.

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