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Histoire - Page 2

  • La vie à celles qui la cultivent

    les gardiennnes 3.jpgLes Gardiennes, Xavier Beauvois. le cinéaste rend hommage au travail de la terre et à ces femmes qui durant la Grande Guerre y menaient le combat du quotidien.

    C’est un bourg avec son clocher, ses toits de tuiles, sa gare sans nom de lieu. D’autres noms pourraient s’y substituer. Ceux qui furent gravés sur les monuments aux morts, certains patronymes répétés de fratries entières emportées dans la Grande Guerre. Un village de France en 1915.

    La guerre nous est parvenue tout de suite. Les combats rapprochés à tirs tendus, corps à corps transpercés de baïonnettes qui abreuvent le sol de sang. Ces séquences premières composeront au film un hors-champ persistant. À l’arrière, comme on dit, les travaux paysans imposent les lois du labeur et des saisons.

    les gardiennes 2.jpgÀ la ferme du Paridier, des femmes s’y dévouent. Une mère et sa fille, rompues déjà aux tâches de la terre, s’y attellent avec toutes les ressources de leurs personnalités. La besogne est rude. Solange, la fille (Laura Smet), élève de surcroît Marguerite, la fille de son mari parti au front, la mère, Hortense (Nathalie Baye), embauche Francine (Iris Bry), une jeune orpheline pleine d’allant.

    Elles vont allier leurs bras et caractères sous la férule de la plus âgée, dans son rôle de doyenne et de garante des filiations. Outre le mari de Solange, les deux fils d’Hortense, Georges et Constant, ont été mobilisés (Cyril Descours et Nicolas Giraud). Le travail de la terre, magnifiquement filmé, interdit de céder à l’accablement, à l’inquiétude obsédante.

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  • "Casablanca" a 75 ans

    Considéré comme l'un des plus grand film jamais réalisé, "Casablanca", une histoire intemporelle sur l'amour, la perte et la rédemption, sur fond de lutte contre les Nazis, marque ce dimanche son 75e anniversaire.

    Sorti sur les écrans de New York le 26 novembre 1942 avec l'intention de capitaliser sur l'invasion alliée de l'Afrique du Nord, "Casablanca" est devenu un succès mondial qui a notamment remporté l'Oscar du meilleur film en 1944.

    Réalisé par Michael Curtiz, le film est emblématique: une histoire d'amour dévastatrice mettant en vedette Humphrey Bogart et Ingrid Bergman dans le rôle de Rick Blaine et Ilsa Lund, des amants maudits dont l'union doit être sacrifiée pour la lutte contre les Nazis, dans la ville de Casablanca, contrôlée par le gouvernement de Vichy.

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  • CAPITAINE THOMAS SANKARA

    Sankara : ce nom reste gravé dans les mémoires en Afrique. Un documentaire, « Capitaine Thomas Sankara », a été consacré au souvenir du jeune révolutionnaire burkinabè, assassiné en 1987. Le réalisateur suisse Christophe Cupelin a retrouvé des archives précieuses qui éclairent d’un jour nouveau son style étonnant, sa relation avec la France et avec Blaise Compaoré.

    « A bas l’impérialisme ! A bas le néo-colonialisme ! » C’est presque un jeune homme qui s’exprime à la tribune, dans les premières minutes du documentaire de Christophe Cupelin. Thomas Sankara a pris le pouvoir à 34 ans, en 1983, dans un pays qui s’appelait encore la Haute-Volta. Un pays qu’il va rebaptiser le Burkina Faso, et ce n’est là qu’un des multiples changements que ce militaire guitariste va mettre en œuvre avant son assassinat, en 1987. Un assassinat qui va contribuer à faire de lui une icône de la jeunesse africaine.

    Christophe Cupelin a vécu les années Sankara. Le réalisateur suisse n’a que 19 ans quand il débarque à Ouagadougou, en 1985. « J’avais l’impression qu’un peuple se mobilisait pour prendre en main son propre avenir, se souvient Christophe Cupelin. L’histoire s’écrivait en direct à ce moment-là. »

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  • La rage ingouvernable des jeunes nationalistes corses

    Sophie Joubert, l'Humanité
    Chaque plan est posé, réfléchi, presque théâtral, pour saisir la complexité et les enjeux du mouvement nationaliste. Pyramide distribution

    Une vie violente Thierry de Peretti France, 1 h 47
    Après les Apaches, Thierry de Peretti filme la violence politique qui a secoué la Corse dans les années 1990. Portrait d’une génération sacrifiée et d’une société minée par les traditions.

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  • LE CINEMA SOUS L'OCCUPATION

    La défaite de 1940 semblait devoir être fatale à un cinéma français qui avait déjà vu sa production réduite de près de la moitié en 1939. De nombreux acteurs et réalisateurs s'expatrient.

    Jean Renoir, René Clair, Charles Boyer, Jean Gabin, Michèle Morgan rejoignent Julien Duvivier à Hollywood. Jacques Feyder se replie en Suisse. Les Allemands s'installent à Paris et le flot de leurs films envahit les écrans. Goebbels défini la ligne de conduite : "Notre politique en matière de cinéma doit être identique à celle des Etats Unis envers l'Amérique du Nord et du Sud. Nous devons devenir le pouvoir cinématographique dominant sur le Continent Européen.

    Dans la mesure où des films seront produits dans d'autres pays ils devront garder un caractère purement local. Nous avons pour but d'empêcher, autant que possible, la création de toute industrie nationale du Cinéma".

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