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DANIELLE DARRIEUX 100 ANS ET 100 FILMS

Elle avait eu 100 ans il y a si peu. Elle a tourné en France, aux États-Unis, avec les plus grands, Ophuls, Wilder, Demy… Elle a joué avec des monuments, Gabin, Gérard Philipe, Jean-Louis Barrault, Charles Vanel, Simone Signoret...

On se souviendra longtemps de son interprétation du poème d'Aragon dans 8 Femmes de François Ozon "Il n'y a pas d'amour heureux", chantait elle entourée de Deneuve... Elle avait déjà 90 ans. On retrouvait la jeune fille en fleur qui, depuis ses débuts, poussait la chansonnette, comme on disait alors.

Danielle Darrieux, biographieUne carrière incroyable et plus de 100 films

C'est en 1931 qu'elle commence sa carrière, en tournant dès l'âge de 13 ans dans le long-métrage Le Bal. Par la suite, elle jouera avec les plus grands comédiens et réalisateurs et laissera une marque indélébile dans le cinéma français. En effet, elle a joué dans de grands films comme par exemple Les Demoiselles de Rochefort en 1967 aux côtés de Catherine Deneuve et Françoise Dorléac, ou encore plus récemment Huit Femmes de François Ozon en 2001. Danielle Darrieux était aussi une femme de théâtre, puisqu'elle a joué des pièces de Sacha Guitry, Feydeau ou encore Marcel Aymé. Elle a décroché en 2003 un Molière pour son interprétation dans la pièce "Oscar et la dame rose" d'Eric-Emmanuel Schmitt. Durant sa carrière, elle a aussi décidé de tenter l'aventure américaine et a notamment tourné pour le metteur en scène Billy Wilder. Danielle Darrieux laisse derrière elle une filmographie incroyable de plus de 100 films et l'on imagine que les hommages ne vont pas tarder à se multiplier pour saluer sa mémoire.

Au micro d'Europe 1 en 2007, Danielle Darrieux précisait qu'elle détestait répéter, que ce soit pour ses pièces de théâtre ou ses longs-métrages.  "Je ne sais pas si ça s'apprend vraiment. Car si ça s'apprend trop, il me semble que l'on ne devient pas naturelle. J'aurais été incapable d'aller dans une école de théâtre ou de cinéma, d'acteurs en tout cas. J'étais beaucoup trop timide. Il aurait fallu passer des scènes devant les copains et ça, j'en ai horreur. Et d'ailleurs, j'ai eu horreur toute ma vie et même maintenant de répéter. Dès qu'il y a des scènes d'émotion ou de drôlerie, je ne répète pas car sinon on perd tout. Le jeu total, il ne vient que quand la caméra tourne ou en scène quand le rideau se lève et que c'est le public".

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