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  • BlacKkKlansman

    BlacKkKlansman. J’ai infiltré le Ku Klux Klan Spike Lee, États-Unis, 2 h 8
    Spike Lee signe une farce politique intelligente et jubilatoire. À travers l’histoire de Ron Stallworth, un policier afro-américain de Colorado Springs qui a réussi, en 1978, à se faire admettre au sein de l’organisation suprémaciste blanche KKK.

    Colorado Springs au tout début des années 1970. Richard Nixon brigue un second mandat ­présidentiel. La police locale cherche à recruter des citoyens appartenant aux « minorités ». Ron ­Stallworth (John David Washington) est noir. Il décide de postuler avec détermination.

    La séquence de ­recrutement vaut son pesant de rhétorique tordue. Ron en est convaincu, le racisme endémique peut se combattre depuis l’intérieur du système. Une mission d’infiltration parmi les participants à un meeting organisé par les étudiants noirs de l’université va quelque peu ébranler les certitudes de Ron.

    Sa rencontre éblouie avec la brillante présidente du mouvement étudiant Patrice (Laura Harrier) contribuera à la déstabilisation. Il enregistre en douce le discours du leader Kwame Ture, appel vibrant à la ­reconnaissance de la « beauté noire » et à la prise du pouvoir par les opprimés en armes. Ron l’écoute. Nous aussi, et Spike Lee prend soin de détourer les visages qui incarnent ce concept politique.

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